Lignes rouges pour la tolérance et l’unité d’Israël? Au-delà des limites
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Lorsqu’on m’a demandée d’écrire un article en rapport à mon travail quotidien et les défis auxquels je suis confrontée en tant qu’individu et des lignes rouges et la tolérance dans la nation d’Israël dans son ensemble, je me suis assise et j’ai réfléchi. Il était tard. Les bougies de hanouka étaient allumées près de la porte. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser que c’était la première fête de Hanouka, sans mon père, Rav David Nacache zatsal.
J’ai navigué dans mes pensées et je me suis rappelée que mon père, que la paix soit sur lui, restera pour moi un symbole de tolérance, d’amour d’Israël et de la Terre d’Israël. Sa vie, au quotidien, était dirigée pour faire la paix et profuser l’amour d’Israël. Les seules lignes rouges qui existaient pour lui étaient vouées au service de D-ieu, il n’abandonnait jamais et faisait attention au petit détail comme au grand.
Je me suis souvenue d’une nuit. Il y a de nombreuses années, il était rentré tard dans la nuit et a commencé à parler d’un Chalom Bayit qu’il gérait à l’époque. Mon père me raconta le conflit qui régnait à cette époque dans ce couple, tout en gardant une entière confidentialité sur les deux protagonistes.
Je pris parti pour l’un des deux. Mon père m’arrêta immédiatement en soulignant que l’objectif était de faire la paix entre le couple et non chercher lequel des deux a raison. Il faut donc regarder les choses d’une toute autre manière : parvenir à une médiation et obtenir une concession mutuelle des deux époux.
Ainsi, j’ai réalisé que dans de nombreux problèmes de nos vies, nous devons supprimer les barrières et les murs afin d’atteindre une vraie concession. Les mots «lignes rouges» et «idéal» sont très importants, mais nous ne devons pas laisser ces mots dicter notre chemin dans tout ce qui touche à l’amour de la famille, à l’amour des autres et à l’unité de notre peuple.
Construire ou rénover une maison, peut être perçu comme un processus long et complexe qui prend un sens particulier à la lumière des travaux. C’est l’un des moments les plus significatifs de la vie d’une famille où le couple construit le lieu qui l’unira, matin et soir.
Il existe de nombreuses variables et détails et le client peut être effrayé par le processus. Il faut donc choisir un professionnel expérimenté pour vérifier lors de la première réunion si le client et l’architecte imaginent le projet semblable. L’objectif ? Le client doit apprécier le processus et le résultat escompté.
Parfois, même lorsqu’il y a une bonne chimie, l’architecte et le couple rencontrent des désaccords sur le projet. Parfois le désaccord reside entre le client et l’architecte et parfois entre le couple lui-même.
En travaillant en synergie, en écoutant et en ne fixant pas de lignes rouges, vous pouvez atteindre le résultat parfait dont rêvaient les clients lorsqu’ils ont contacté l’architecte, et le processus devient une aventure.
En ces jours, où il y a un sentiment de division interne croissante au sein du peuple d’Israël, nous devons nous rappeler que l’unité, la tolérance et l’amour furent la condition pour recevoir la Torah au Mont Sinaï et restent la force du peuple juif à travers l’histoire. Dans tous les campements d’Israël dans le désert, il est écrit “Et ils ont voyagé … et campé” au pluriel, tandis que dans leur campement au mont Sinaï, il est écrit “Et Israël campa là contre la montagne” et le midrash dit “comme un homme avec un seul cœur”. Quand on est unis, qu’on pense les uns aux autres, qu’on se tolère et qu’on se comprend, le résultat restera toujours meilleur.