LE COMPORTEMENT INDIGNE DE LA GAUCHE ISRAÉLIENNE DOIT ÊTRE CONDAMNÉ
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Israël est devenu une puissance régionale, et aucune armée du Proche-Orient n’imagine aujourd’hui pouvoir affronter l’armée israélienne, ce qui procure à Israël une certaine sécurité. Israël est néanmoins entouré d’ennemis. L’Autorité palestinienne installée sur des terres juives en Judée-Samarie ne cesse de rêver à la disparition d’Israël. Le Hamas à Gaza fait les mêmes rêves, sur un mode plus fanatique. Le Hezbollah au Liban rêve aussi de rayer Israël de la carte du monde. Le régime des mollahs en Iran se donne pour but primordial la destruction
d’Israël, finance l’Autorité Palestinienne, le Hamas et le Hezbollah aux fins d’accomplir ses noirs desseins, et est désormais un Etat au seuil de l’arme nucléaire, autrement dit un Etat qui dispose de tous les moyens de monter une arme nucléaire opérationnelle, mais ne le fait pas pour le moment.
Israël a, hélas, aussi des ennemis intérieurs: la propagande des organisations palestiniennes pénètre Israël, et un nombre croissant d’Arabes israéliens, tout en jouissant de tous les avantages que donne la nationalité israélienne, se définissent aujourd’hui comme Palestiniens, et pas comme Israéliens, adhèrent à la propagande de l’Autorite Palestinienne et du Hamas, nient le droit qu’a Israël d’exister, disent qu’Israël est né sur des terres volées aux Palestiniens que les Palestiniens doivent reprendre en éliminant les usurpateurs juifs, ce qui conduit certains d’entre eux à devenir terroristes tueurs de Juifs et d’autres, plus nombreux, à participer à des émeutes destructrices et meurtrières telles celles survenues en mai 2021.
Comme si cela ne suffisait pas, Israël a des ennemis sur le reste de la planète. Certains sont des ennemis “logiques” d’Israël.
Malgré les accords d’Abraham, des pays arabes sunnites restent emplis de haine anti-israélienne. Essentiellement parce que dans la doctrine islamique, tout territoire qui a été conquis par les forces islamiques doit rester musulman pour toujours, car il fait alors partie du dar al-islam, territoire de l’islam, et la terre d’Israël a été conquise par les forces islamiques il y a environ quatorze siècles (l’existence d’Israël aujourd’hui est islamiquement inadmissible), mais aussi parce que la haine des Juifs est omniprésente dans l’islam, comme le montre le texte du Coran: les Juifs, considérés comme méprisables et perfides dès le temps de la naissance de l’islam peuvent être tolérés comme dhimmi, personnes subalternes et soumises, mais pas comme membres d’un peuple souverain.
D’autres ennemis font preuve d’hostilité envers Israël pour des motifs différents: les pays d’Europe ont un long passé chargé d’antisémitisme, et même si la Shoah a rendu les paroles et les actes antisémites inadmissibles sur le continent européen, l’antisémitisme a persisté en Europe d’une manière plus sournoise. La naissance d’Israël s’est faite sans aucun soutien européen, et l’existence et le développement d’Israël n’ont pas été accueillis avec enthousiasme en Europe. La “politique arabe de la France” impulsée par le Général De Gaulle en France a été une politique résolument anti-israélienne et est devenue peu à peu politique islamique de l’Europe. L’émergence de la cause palestinienne à la fin des annéés 1960, et le soutien apporté à celle-ci par une part croissante de la gauche dans tous les pays d’Europe a donné naissance à des accusations odieuses contre Israël et à un “antisionisme” qui, au sein de la gauche radicale européenne, est devenu le masque d’un nouvel antisémitisme. La croissance numérique des populations musulmanes en Europe a disséminé dans nombre de pays européens l’antisémitisme musulman que les autorités européennes se refusent à condamner en l’appelant par son nom. Et aujourd’hui, derrière d’hypocrites proclamations d’amitié, l’Europe est un continent “pro-palestinien” et ne cesse de se montrer hostile à Israël que lorsqu’Israël fait des concessions au terrorisme palestinien et met en danger la vie des Israéliens.
Les Etats-Unis ont longtemps été des amis d’Israël, et l’aide et le soutien américains à Israël ont longtemps été un atout majeur pour Israël. Mais aujourd’hui, si les républicains sont plus que jamais amis d’Israël, le parti démocrate, infiltré par une extrême gauche pro-palestinienne, à des positions de plus en plus inamicales envers Israël. Barack Obama a été le Président des Etats-unis le plus anti-israélien de l’histoire d’Israël. Donald Trump a été, lui, le plus grand ami d’Israël et à avoir été président des Etats-Unis. La présidence Biden se situe dans la droite ligne de la présidence Obama.
C’est dans ce contexte difficile que l’attitude récente de la gauche israélienne ne peut qu’apparaître particulièrement scandaleuse. Après une période politique troublée, marquée par des diffamations contre Binyamin Netanyahou, des accusations infondées portées contre lui, qui l’ont conduit à être traîné en justice, des chantages exercés par des politiciens opportunistes qui ont fait passer la politique politicienne avant le bien du pays, après une année pendant laquelle le pays a été régi par un gouvernement hétéroclite et bancal placé sous l’ombre portée de la gauche et d’un mouvement islamique arabe israélien, après le retour des attentats sanglants sur la terre d’Israël, la population israélienne a voté pour que voit le jour un gouvernement conservateur, prêt à défendre avec intransigeance et lucidité les valeurs fondamentales du judaïsme et d’Israël et la sécurité du pays, sans concession à ceux qui veulent détruire Israël.
Avant même que ce gouvernement ait commencé à gouverner, la gauche israélienne, parlant de démocratie mais se montrant irrespectueuse envers la démocratie, a traité ses adversaires d’extrémistes dangereux, les a accusés de trahir les idéaux du sionisme auxquels ils sont infiniment plus attachés que leurs accusateurs. Et Yair Lapid qui, jusque-là, semblait un homme du centre gauche est allé jusqu’à inciter l’état major de l’armée à
désobéir à d’éventuels ordres qu’elle recevrait dans le futur proche. La grande journaliste israélienne Caroline Glick accuse la gauche israélienne, Yair Lapid, et ceux qui la suivent, Moshe Yaalon, Ehud Barak, Gadi Eisenkot, Dan Halutz, de chercher à provoquer une guerre civile. Même si, ce qu’on doit espérer, une guerre civile n’a pas lieu, ce comportement est indigne, préoccupant, et devrait disqualifier à jamais ceux qui l’adoptent.