ENFIN ! ISRAËL VA AVOIR UN GOUVERNEMENT À MÊME DE PLEINEMENT DÉFENDRE LE PAYS
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Enfin ! Le mot me semble approprié. Enfin
Israël va avoir un gouvernement à même de pleinement défendre Israël. Pendant des années, le système proportionnel a fait qu’Israël a dû avoir des gouvernements de coalition fragiles, précaires, à même de tomber si l’un des partis les composant se montrait réticent à l’adoption de certaines positions. Binyamin Netanyahou a pu, malgré tout, accomplir beaucoup pour le pays, mais il n’a pu mener diverses réformes qu’il entendait mener. Avant lui, la droite israélienne a pu se montrer divisée et émiettée, et l’émiettement en petits partis a coûté la victoire en 1992 à Yitzhak
Shamir et conduit à la victoire d’une gauche qui a un peu plus tard signé les désastreux accords d’Oslo. Cette fois, un gouvernement
Netanyahou solide, cohérent, ferme, est en train de voir le jour. Les pressions et les menaces venues de l’administration Biden ont incité Binyamin Netanyahou à tenir des propos imprégnés de prudence, mais ne l’ont néanmoins pas empêché de former un gouvernement conforme à la volonté des électeurs israéliens.
Pour que cela soit le cas, il a fallu qu’Israël connaisse une longue période d’instabilité marquée par cinq élections successives. Il a fallu que des politiciens israéliens censés être de droite exercent des chantages sordides aux fins de faire tomber Binyamin Netanyahou. Il a fallu que la justice israélienne (largement tenue par la gauche) s’efforce elle-même de faire tomber Binyamin Netanyahou en utilisant contre lui des accusations que de grands juristes tels Alan Dershowitz ont définies comme tout à la fois infondées et arbitraires. Il a fallu que Binyamin Netanyahou soit diffamé, et doive se rendre au tribunal pour répondre de crimes inexistants. Il a fallu que les politiciens susdits décident de trahir leurs électeurs et acceptant de participer à un gouvernement hétéroclite, doté d’un premier ministre censé être de droite, mais dominé par la gauche et placé sous l’ombre portée d’un mouvement islamiste niant la légitimité de l’existence d’Israël. Il a fallu, comme cela était prévisible d’emblée, que ce gouvernement tombe sous le poids de ses propres contradictions. Il a fallu que les Israéliens découvrent tout à la fois que des politiciens censés être de droite n’étaient que des opportunistes sans conviction ni avenir, et que le gouvernement hétéroclite dominé par la gauche et placé sous l’ombre portée d’un mouvement islamiste mettait Israël en danger, et confrontait les Israéliens à un retour meurtrier du terrorisme. Et le résultat est là.
Israël va avoir un gouvernement solide, cohérent, ferme et, ajouterai-je, indispensable dans le contexte présent. Itamar Ben Gvir va pouvoir s’occuper de la sécurité intérieure. Certains lui reprochent un passé extrémiste. C’est en réalité un patriote israélien qui comprend pleinement les dangers auxquels Israël est confronté. Il est favorable à la peine de mort pour les terroristes tueurs de Juifs: je l’ai déjà dit et je le répète, la justice implique des chatiments proportionnels aux crimes commis, et il n’y a rien d’excessif dans la position d’Itamar Ben Gvir. Il considère aussi que les arabes israéliens qui ne reconnaissent pas l’Etat d’Israël ne méritent pas la nationalité israélienne, et, je le répète aussi: avoir la nationalité d’un Etat sans le reconnaître est inadmissible, et cette position non plus n’a rien d’excessif. Et si des Arabes israéliens se disent “palestiniens” et pas israéliens, ils devraient être cohérents et rejoindre au plus vite la bande de Gaza ou les territoires occupés par l’autorité Paléstinienne. Plusieurs Arabes israéliens se disant “palestiniens” ont voici peu commis des actes terroristes et tué des Israéliens: dès lors que l’identité palestinienne repose essentiellement sur la haine d’Israël et le terrorisme, il n’y a rien de surprenant, et les émeutes qui ont accompagné l’attaque d’Israël par le Hamas au printemps 2021 ont montré qu’il y avait urgence à traiter le problème. Itamar Ben Gvir est la personne adéquate pour traiter le problème. Il le fera sans fléchir. Un membre du parti d’Itamar Ben Gvir (je n’ai pas son nom au moment où j’écris) sera en charge de la sécurité en Galilée et dans le Neguev, deux zones du pays où la sécurité est très menacée. Un membre du parti d’Itamar Ben Gvir est à même de rétablir la sécurité en Galilée et dans le Neguev, sans fléchir lui aussi. Bezalel Smotrich n’aura pas le ministère de la défense qu’il souhaitait obtenir mais le ministère des finances et il a obtenu de pouvoir s’occuper de la Judée-Samarie : il est indispensable de s’occuper des villes et villages juifs de Judée-Samarie en leur donnant les moyens requis, et le ministère des finances est à même de le faire. Il faudrait aussi que la loi israélienne soit pleinement appliquée à tout le territoire de la Judée-Samarie non occupé par l’Autorité Palestinienne. Binyamin Netanyahou semble craindre que prendre des décisions allant en ce sens mettrait le feu aux poudres dans les relations avec l’administration Biden et qu’il faut attendre. Il a raison sur ce point.
Et on doit regarder les choses en face: l’administration Biden est l’administration la plus anti-israélienne à avoir jamais exercé le pouvoir à Washington. Israël dépend encore pour partie de l’aide militaire américaine, et l’administration Biden peut utiliser l’aide américaine comme un moyen de pression sur Israël. Elle l’a fait en mai 2021 pour mettre fin à la risposte israélienne contre le Hamas. Elle peut sévir à nouveau. Israël produit la quasi-totalité des armes dont son armée a besoin. Il faut qu’Israël passe à la production de la totalité des armes dont son armée a besoin et puisse compter sur ses propres forces. C’est possible. Israël est une puissance économique et technologique remarquable. La gauche américaine dont l’administration Biden est l’émanation est résolument “pro-palestinienne” et pro-iranienne. Cela ne changera pas. En attendant qu’Israël puisse compter sur ses propres froces, il faut au moins qu’Israël ait des dirigeants à même de dénoncer les positions anti-israéliennes de l’administration Biden. Le gouvernement israélien qui prend forme sera composé de gens capables de le faire. L’administration Biden a menacé de ne parler qu’à peine, désormais, à Binyamin Netanyahou et de ne pas parler du tout à Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich. Binyamin Netanyahou, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, eux, pourront parler. Et nul doute qu’ils le feront.