Au secours c’est les vacances…

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La génération d’aujourd’hui nous en fait voir et pas qu’un peu. Entre les nouvelles technologies, Insta, T(S)WITCH, face de la book…. Et maintenant que l’école est finie… C’est les vacances enfin…. Légitimons la question : l’école n’était-elle pas l’antichambre des vacances ? Nos chères têtes blondes sont devenues « Tokées » à force de « Tiktoker » et ce dès que possible. Fin juin se profile, et la jauge de stress approche dangereusement du point de non-retour. Que faire … Ils ont l’air aux anges de se lever à pas d’heures, de junkfooder sans modération, d’écouter la musique plus fort que fort… Et le jackpot… Végéter, « vautrage » en règle dans leur lit ou sur le canapé…
Israël, destination balnéaire où se conjuguent à tous les temps, repos, visites familiales, mer, et restos, mais c’est aussi l’occasion de prendre le temps d’observer nos enfants de passer du temps avec eux, un temps de qualité. Partir avec ses enfants c’est accepter de vivre avec eux des activités susceptibles de les intéresser. J’ai bien conscience que vacances signifie liberté – et que Ohana signifie famille (dixit STICH) mais je suggère en règle générale d’orienter la liberté. En réalité leur liberté signifie « sensations fortes » se retrouver entre amis, dormir tard, … Comme s’ils ne le faisaient pas déjà pendant l’année. Alors cela demande de la réflexion mais aussi du partage. « on part en Eretz du 1 au 31 juillet que pourrais-tu rajouter à ce programme que je nous ai concocté ». En les rendant acteurs, ils vont se creuser les méninges afin de SE faire plaisir mais vont aussi chercher à vous satisfaire. Quelque soit l’âge de nos enfants, ils vont toujours chercher notre approbation… même si ils l’expriment dans un langage ressemblant plus à celui d’ET que le nôtre. Si un programme est établi, tout le monde se sentira impliqué d’autant qu’il sera le fruit d’une réflexion rondement menée. Alors bien sûr il faut dans tous les cas préparer le terrain et pour ce faire voici quelques pistes : L’Aqua kef de Tibériade est une option intéressante car ne rentrent dans l’eau que ceux qui le souhaitent, mais la pelouse reste le lieu indiscutable des retrouvailles pour partager les vidéos faites par les observateurs ou les glissades mémorables ont eu lieu.

Une nuit dans le désert du Neguev

Le moshav Yishi – davidafarm – offre l’opportunité de vivre une expérience proche de la nature où sera enseigné ce qu’il faut savoir sur le cheval pour le monter et faire des ballades. Une journée d’escalade à ACCO, sensations fortes garanties. Les fouilles archéologiques grâce au projet archéologique du Mont du Temple. Vous aurez dès lors et le rare privilège de découvrir l’histoire de nos ancêtres (pièce de monnaie, poterie, mosaïques…). La chasse aux trésors dans un quartier de Tel-Aviv, Jérusalem, ou bien Tsfat où vous pourrez vous joindre à d’autres groupes et faire connaissances avec d’autres cultures tout en s’amusant. Enfin, et c’est ce qu’il faut retenir du sens véritable du mot « vacances ». Garder en tête que le regard que vous porterez sur vos enfants devra être bienveillant. Qu’en organisant les congés vous reprenez la main sur ce portable qui finalement ne sera pas l’invité principal, et que pour une fois il deviendra accessoire (si on réfléchit bien « c’est vraiment un accessoire »). J’ai souvent conseillé un partage équitable entre le temps passé ensemble et celui dont il dispose quant à son utilisation. Demander que chacun pose son portable lorsque nous sommes dans les restaurants ou les repas en famille. Leur dire combien vous avez aimé leur humour, leur répartie leurs idées et les remercier. A aucun moment on ne parle de lecture, de travail, de révision, la seule obligation sera le partage familiale, les blagues (qu’ils peuvent chercher sur le net pour le lendemain) les anecdotes de chacun (sur l’école, la profession des parents). J’ai souvent remarqué qu’ils étaient très intéressés par ce que nous faisons en tant qu’adulte. Un
de leur sujet préféré est l’investissement… comment faire fructifier l’argent. L’erreur serait de parler de leur devenir professionnel – là n’est pas la question-. Et puis enfin que chacun réfléchisse sur ce que représente un budget alimentaire par exemple ou bien celui des haguim,…ou de hanuka. Il y a tellement de sujets qui peuvent être abordés pendant ce temps de repos que les enfant, pourraient se prendre au jeu et qui sait réfléchir (sans vous, mais peut être entre eux) sur la profession la plus adéquate pour avoir une vie plus sereine. J’appelle les vacances « la machine à souvenirs ». En chargeant votre adolescent de prendre les photos les plus pertinentes, il aura comme mission de faire un album photos agrémenté de commentaires à son goût afin d’apprécier son côté artistique …
Soyons circonspect : ce n’est pas tant l’activité qui importe, mais la richesse des échanges, les complicités et le plus important la création de bons souvenirs. Même si quelques frictions enjolivent le décor elles n’auront aucun impact sur la mémoire …. Car l’être humain prend plaisir à se souvenir du meilleur.
Et c’est comme ça qu’il envisagera de repartir en famille avec plaisir….

*haguim : fêtes juives